Kenya

Population

La population du pays est d'environ 60 millions d'habitants. L'âge moyen des habitants est de 20 ans. Le pays bénéficie d'un taux de natalité élevé et d'une population jeune importante. Le taux d'alphabétisation global (capacité à lire et à écrire) chez les jeunes (15 à 24 ans) est de 85,9 %

Religion : Christianisme - professé par environ 85 % de la population

Principales villes : Nairobi (capitale), Mombasa, Nakuru, Riuru, Eldoret

Devise : shilling kenyan (KES).

Opportunités financières

Plus de 63 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté. 14 % vivent également dans une pauvreté extrême. Le salaire moyen est d'environ 384 $

Mentalité

Le Kenya est une société multiethnique composée de plus de 40 groupes ethniques. Chaque groupe ethnique suit ses propres traditions. Par exemple, de nombreux habitants du pays croient encore aux chamans et aux esprits.

La langue officielle ici est l'anglais et la langue nationale est le swahili. Dans les villes, les gens parlent principalement l'anglais ou le swahili, tandis que dans les zones rurales, les langues autochtones prédominent.

Les Kenyans adhèrent aux valeurs traditionnelles d’humilité, de bienveillance envers les autres et de maintien des liens familiaux. Dans l’ensemble, la culture kenyane est de nature très communautaire.

Statut de jeu

Le jeu en ligne est légal dans le pays et est réglementé par le Betting Control and Licensing Board (BCLB). Cependant, les autorités prévoient de dissoudre le conseil et de créer une nouvelle organisation appelée Autorité de régulation des jeux de hasard pour mieux réguler le secteur et lutter contre la dépendance au jeu chez les jeunes.

Accessibilité Internet

Le Kenya a un taux de pénétration d’Internet très élevé pour le continent africain, soit 40,8 %. En 2023 également, la pénétration de l’Internet mobile était de près de 32,7 %

En 2024, le Kenya comptait environ 58,3 millions de connexions mobiles enregistrées. La part de la population ayant accès à l’Internet mobile devrait augmenter régulièrement entre 2024 et 2029, avec un taux de croissance annuel de 9,8 %.

Applications Web populaires : Facebook, WhatsApp, TikTok, Instagram. Le nombre d’utilisateurs de Facebook ne cesse de croître : d’ici 2027, il atteindra près de 20 millions (les utilisateurs sont âgés de 18 à 34 ans).

WhatsApp est considéré comme le deuxième plus grand service. Il y avait 7,9 millions d’utilisateurs en 2023, et le taux de croissance estimé entre 2024 et 2028 est de près de 80 %.

Industrie du jeu

Le marché des jeux d’argent au Kenya est dominé par les paris sportifs (football, cricket, rugby, course à pied, basket-ball et tennis). Environ 40 % des parieurs placent des paris en ligne quotidiennement. En matière de jeux d’argent, les utilisateurs préfèrent le poker, le blackjack, la roulette et les machines à sous.

Il est important de dire que le Kenya est en tête de la région en termes de nombre de jeunes joueurs. Plus de 84 % des jeunes (18-25 ans) dépensent beaucoup plus en jeux d'argent (les jeunes privilégient souvent les jeux d'argent plutôt que les études universitaires ou la recherche d'un emploi, dans l'espoir de gagner de l'argent rapidement et facilement) que leurs pairs dans d'autres pays africains (au Nigéria, 78 % de la population jeune participe aux jeux d'argent en ligne, et en Afrique du Sud, environ 74 %).

Le Kenya impose des taux d'imposition élevés aux opérateurs : 15 % de taxe sur les revenus bruts des jeux, 30 % d'impôt sur les sociétés, 16 % d'impôt sur le revenu, 20 % de taxe sur chaque pari gagnant et 12,5 % de taxe d'accise. Elle stipule également que 30 % des actions de toute entreprise de jeux d’argent enregistrée dans le pays doivent être détenues par des citoyens kenyans. De plus, l’entreprise doit faire des affaires avec une banque kenyane.

Une telle « taxation punitive » n’est pas susceptible d’attirer de nouvelles entreprises dans le secteur légal du pays : plus de 10 opérateurs de paris sportifs ont déjà quitté le marché kenyan cette année.

En outre, les lois obsolètes du pays contribuent involontairement à la croissance du marché noir. Les principaux ajustements apportés au secteur des jeux d’argent sont basés sur la loi sur les paris, les loteries et les jeux de 1966, qui ne s’applique pas au secteur en ligne.